Voleur de feu 11, Méditations pyrotechniques, Véronique Lafont, Lionel-Edouard Martin
25€
Une somptueuse édition de Voleur de Feu infiniment vivante et généreuse où le poète, l’artiste, Lionel-Edouard Martin, Véronique Lafont, de concert, égratignent la croûte ordinaire de l’heure, en font perler le sang vif, en révèlent tout à la fois l’essor et la fragilité.
Une main sur le crâne des vanités, ils puisent aux sources de l’esthétique baroque l’expression d’une impermanence, sa beauté possible, le moyen d’avancer, ébloui dans la dissolution du monde, d’éprouver sans faillir son éternelle respiration de fins et de commencements.
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Description
Jaillissement des sons, mots, couleurs.
Flamboyante édition où l’oeil attrape, la main retient, une pyrotechnie du monde : sens, formes, sitôt aperçus, sitôt évanouis.
Sans en figer jamais l’onde, le mouvement.
On attrape, on retient, à peine, tout juste, des doigts, des lèvres, élans et traces, correspondances aperçues entre le bas et le haut du monde, ciels et eaux. Et l’air, tissé au milieu.
C’est de réenchantement qu’on parle.
La page est pleine. Pâte nerveuse, geste vif emplissant jusqu’au bord son cadre étroit. Mouvements, couleurs sans réserve. Et la langue, la langue et sa pulpe, restituant dans sa chair la vie vibrante de l’esprit, sa bascule vitale entre espérance et désespoir.
Une somptueuse édition de Voleur de Feu infiniment vivante et généreuse où le poète, l’artiste, Lionel-Edouard Martin, Véronique Lafont, de concert, égratignent la croûte ordinaire de l’heure, en font perler le sang vif, en révèlent tout à la fois l’essor et la fragilité.
Une main sur le crâne des vanités, ils puisent aux sources de l’esthétique baroque l’expression d’une impermanence, sa beauté possible, le moyen d’avancer, ébloui dans la dissolution du monde, d’éprouver sans faillir son éternelle respiration de fins et de commencements.
Extrait :
Qui lèverait les bras déterminant l’espace où prendre les augures scruter les vols d’oiseaux déchiffrer l’émergence d’un sens dans la fournaise : que dirait-il de ces embrasements dont l’œil ne sait être l’oracle ; quel futur lirait-il en ces brèves fusées qui ne laissent de trace que n’efface la braise suivante dans la frivolité de la mémoire fraîche ? Prédit-on dans la mort l’avenir ; ce qui sera : dans le labile passage d’une image aveuglant la rétine ?
Format : 210 x 297 mm
Publication, Solstice d’hiver 2019 – 44 pages In folio non reliées – papier Underwood – Woodstock Bettula – impression Offset.
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